sábado, 19 de junho de 2010

Mérde

Esse artigo retirado do Wikipedia, mostra como os franceses são (frescos) chiques até para falar de algo tão singelo, Merda!

Essa é uma postagem de merda mesmo!

Merde

Merde est un mot de français moderne désignant les matières fécales, mais il sert aussi souvent de juron, sous la forme d'une interjection, dans le langage courant. Il a aussi de nombreux autres usages plus ou moins vulgaires. Il est et fut utilisé par les gens de tous milieux sociaux, de l'empereur Napoléon Ier jusqu'au peuple, en passant par les artistes et les plus grands écrivains.

Il est souvent désigné en français comme « le mot de Cambronne » en référence au général Pierre Cambronne qui l'aurait prononcé comme seule réponse au général britannique Charles Colville qui le sommait de se rendre. Toutefois, ce fait est souvent contesté.

« Merde » est aussi parfois désigné par l'expression « le mot de cinq lettres » ou plus souvent « m**** » ou bien « merdoum ».


Étymologie

Le mot merde, attesté pour la première fois en 1179 dans le Roman de Renart, est issu du latin merda, « fiente, excrément ». Ce mot du langage vulgaire est sans étymologie sûre.

Usage
En Europe francophone


En plus de la définition citée plus haut, il est aussi utilisé dans le monde des arts (à l'origine au théâtre) pour souhaiter bonne chance au destinataire de l'interjection. En effet, lorsqu'une pièce avait du succès, les attelages stationnant derrière le théâtre laissaient une quantité de crottin importante... L'acteur ainsi interpellé ne doit pas, selon les croyances, remercier celui qui lui a adressé ce souhait.

Au Canada

Surtout au Québec et au Nouveau Brunswick, mais aussi en Ontario, au Manitoba, dans quelques villes de l'Alberta, de la Colombie Britannique, de la Saskatchewan, et de la Nouvelle Écosse, le mot "mârde" est plus populaire, et ce à un tel point que la prononciation européenne donne un effet recherché et éduqué.

Quand le mot suit la prononciation canadienne dans un contexte interjectif il est souvent précédé du qualificatif "maudite". Dans un contexte confrontationnel, le mot fait office de complément d'objet direct, dans le mode impératif indiquons-le, au verbe "manger". De plus, dans un contexte descriptif d'une situation individuelle, le mot indique un environnement dans lequel le dit individu se retrouve avec des problèmes insolubles (c'est-à-dire être dans la...).

Autres langues

Dans les langues étrangères, en particulier en anglais, ce mot fleure bon la France. Il est pour les anglophones le cliché français par excellence avec la baguette et le béret. La bibliographie anglophone fourmille du reste d'ouvrages dont le titre commence par, ou contient, le mot Merde (en français dans le texte).

Expressions

« C'est de la merde ! », « /objet/ de merde » -- Objet de piètre qualité, ou objet sans valeur artistique.
« C'est la merde… » -- Se dit au sujet d'une situation difficile, inextricable ou dont il est difficile de percevoir les tenants et les aboutissants. On dit aussi « Être dans la merde »
« Une vie de merde » -- vie minable, frustrante. viedemerde.fr est un site Internet qui collecte toutes les petites phrases qui ruinent une journée.
« Je vous dis merde » -- bonne chance, surtout avant une performance. Expression typiquement employée en France pour encourager la personne qui entre en scène.
« Chercher la merde » -- Rechercher des situations conflictuelles, se mettre volontairement en difficulté.
« Petit merdeux » -- se dit d'une personne méprisable ou d'une personne qu'on estime immature, pas à la hauteur (synonyme : « Petit morveux » ). Une personne qui serait encore incapable de se passer de couches.
« J'ai marché dedans » -- Cette expression étant elliptique, le mot "merde" n'y apparaît pas mais c'est bel et bien celui qu'on doit comprendre, ici dans son sens premier (la matière organique).
« Je me suis foutu dedans » -- Comme pour la précédente, cette expression est elliptique mais le sens ici est différent, l'expression signifiant de manière imagée qu'on s'est mis dans une situation difficile.
« Avoir un œil qui dit merde à l'autre » -- Loucher
« Avoir de la merde aux yeux » -- Ne pas voir ce qui est pourtant évident.
« Merde alors ! » -- deux sens selon l'intonation qu'on y met :« Zut alors ! » ou « Surprenant, inattendu, admirable ».
« Le fouille-merde » -- Le journaliste.
« Raconter de la merde » -- Dire n'importe quoi.
« Mieux vaut le dire qu'en manger » -- Après l'avoir utilisé comme juron.
« C'est le bout de la merde » (au Québec seulement) -- Situation méprisable.
« Mangeux de merde » -- Salaud, personne se prenant pour une autre.
Dérivés verbaux
Le verbe dénominatif merder (intransitif) désigne très familièrement le fait d'échouer, et également tout dysfonctionnement qui aurait des conséquences dangereuses ou funestes. Un emploi au sens « déféquer » est attesté dans l'ancienne langue.

Il existe également merdoyer glosé « s'embrouiller, s'empêtrer » par le TLFi.

En politique

A tout seigneur tout honneur, le 28 janvier 1809, Napoléon Ier s'adressant à Talleyrand qu'il soupçonne de trahison : « ...Tenez, vous êtes de la merde dans un bas de soie ! ». Talleyrand, une fois que l'Empereur fut sorti, dit aux témoins de l'altercation : « Quel dommage, Messieurs, qu'un si grand homme soit si mal élevé ! »

On citera bien sûr Ravachol le célèbre anarchiste du XIXe siècle, au matin de son exécution à Montbrison le 11 juillet 1892, qui chante L'bon dieu dans la merde.

Dans la littérature et autres arts
Une grossièreté héroïque qui a inspiré une pièce à Sacha Guitry, Le mot de Cambronne. Comme elle est en vers et que le mot en question ne possède qu'une seule rime (« perde »), l'oreille du spectateur est évidemment aux aguets.

On peut citer dans la poésie du XXe siècle le texte "La recherche de la fécalité", extrait de Pour en finir avec le jugement de dieu d'Antonin Artaud, poème récité par Roger Blin dans le très célèbre enregistrement radiophonique de ce recueil. Le poème commence par les vers particulièrement forts : "Là où ça sent la merde ça sent l'être." Cependant, le mot merde est employé assez fréquemment dans l'œuvre d'Artaud.

Discographie

Parmi les chansons, on peut citer Léo Ferré en 1960 qui dans son Merde à Vauban nous parle des bagnards de l'Île de Ré[1].
C'est la Merde - La chanson porte-bonheur, par Guy Béart (sortie en 1982)
Merde in France de Jacques Dutronc en 1984[2].
113 Fout La Merde par le groupe 113
Arts plastiques
Dans l'art contemporain en général, et les arts plastiques en particulier, les artistes qui utilisent des matières fécales jouent souvent sur le sens du mot "merde" pour interpeller la fonction de l'art : les célèbres Merdes d'artiste de Piero Manzoni, par exemple.Merda d'artista : en 1961, Piero Manzoni déféqua dans 90 petites boîtes de conserves, ou plus précisément, déposa trente grammes de ses excréments par boîte et mis en vente ces boîtes au prix de trente grammes d'or. Ces excréments étaient réellement une production de l'artiste : toute production d'artiste est-elle artistique ?

Les artistes qui ne désirent pas jouer sur ce premier degré trop voyant utilisent d'autres mots. Par exemple Cloaca est une œuvre conçue pour être inutile et produire de l'inutile (des excréments), mais l'artiste Wim Delvoye ne prétend pas avoir produit de la merde[3]

Mais no site: http://fr.wikipedia.org/wiki/Merde

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